Farouche

Mudita Guest - Farouche

Date de Naissance: ± 2015

Sexe: Femelle

Accueil le: late 2015

Race: Chèvre Alpine

Dans le village voisin, un chevrier avait des problèmes avec le maire (qui déteste les animaux) ainsi qu'avec ses voisins. Le problème était que ses chèvres s’échappaient de sa propriété et mangeaient les plantes dans les jardins voisins. Il est très difficile de garder les chèvres dans un pré, car elles sont incroyablement agiles et trouvent toujours un moyen de sauter par-dessus une clôture ou de se faufiler pour se nourrir d'arbustes, de roses, d'arbres et de tout ce qui leur tombe sous la patte. Le maire et les voisins l’ont poursuivit en justice et l'ont forcé à donner la moitié de ses 70 chèvres.

Le chevrier n’a jamais castré ses boucs car il veut laisser faire la nature, es chèvres ont donc continué à se reproduire. Ce qui n'était qu'une poignée de chèvres est vite devenu un troupeau impressionnant. 

La nouvelle c’est répandue dans les journaux et tout le monde a parlé de cet homme à qui on avait confisqué la moitié du troupeau . Nous sommes allés voir si nous pouvions l'aider. Inutile de dire qu'il était ravi de nous confier 10 chèvres. Deux d'entre elles ont accouché peu de temps après leur arrivée. Il y en avait donc douze plus notre bouc, Bucky. Nous sommes passés de zéro à 13 chèvres en 3 mois.

Farouche avec sa mère (gauche)

Les chèvres étaient toutes très sauvages et nous ne pouvions pas les toucher, elles se sauvaient quand elles remarquaient notre présence. Comme le propriétaire n'avait qu'un hectare pour toutes ses chèvres, elles étaient toutes très maigres.

Nous les avons mis dans notre forêt, qu'elles ont complètement nettoyé. Quand ils eurent fini de manger la forêt, un an et demi plus tard, ils commençaient à sauter les clôtures pour chercher autre chose. L'herbe est toujours plus verte de l'autre côté... Quand il fait beau elles passent la journée dans le pré de Fedj et Victoret dès qu'il fait chaud elles retournent dans la forêt.

Avec de la nourriture, nous avons réussi à les apprivoiser. Nous ne pouvons toujours pas les caresser, mais au moins elles ne nous craignent plus.

Farouche est, comme son nom l'indique, la plus sauvage de toutes. C’est elle qui a le plus peur des humains. Malheureusement, la mère de Farouche s’est cassé les jambes en sautant des barrières et nous avons dû l’euthanasier car la seule chose que nous pouvions essayer était de la conduire à Bordeaux (une heure et demie de route) pour y subir une intervention chirurgicale complexe dont la réussite n’était pas garantie.